Tout le monde se lève pour…

Ou comment favoriser le commerce international…

Quand j’ai décidé d’aller en Grèce, c’était avant tout pour visiter la terre natale d’Aristote, notre prophète adoré. J’en ai profité pour donner des cours de théologie bien entendu, ce qui m’a permis de me procurer une nave génoise. Puis j’ai repensé aux yaourts turcs… Alors je suis allé en Turquie.

Arrivé là-bas je me suis renseigné sur la disponibilité de ce produit très très rare et on m’a répondu qu’il n’y en avait jamais eu… Là j’ai faillit mourir! Puis après moultes discussions avec les autochtones j’ai compris qu’il n’y avait pas de yaourts car les fromagers ne pouvaient pas se procurer de sel. J’ai donc cherché le premier endroit endroit où je pouvais avoir du sel et j’ai réalisé que ça n’est pas à côté… J’ai essayé de convaincre les autorités locales de mettre en place une expédition commerciale pour aller en chercher mais ce fut un échec… Je pense que cela est du à l’inutilité des yaourts pour 99,99% des turcs puisque c’est un produit de luxe uniquement indispensable aux notables (niveaux 4), et encore faudrait-il que les cartes de consommation soient activées un jour.

J’ai donc profité de ce temps libre en Turquie pour donner encore quelques cours de Théologie, puis je me suis finalement décidé à aller chercher moi-même du sel en… Roumanie.

C’est donc ainsi qu’avant-hier, accompagné de sires Zande et Barisaan, j’ai franchit le détroit du Bosphore. Actuellement nous sommes en pleine Mer Noire, toutes voiles dehors en direction du nord où nous espérons bientôt rejoindre le delta du Danube, fleuve qui nous mènera en Bulgarie et qui nous permettra de prendre le fleuve Olt aux frontières sud de la Roumanie pour ensuite remonter vers le nord du pays.

Et là… Enfin… Je pourrai avoir du sel que je compte bien ramener en Turquie pour que les fromagers puissent produire des yaourts. Et ces yaourts, j’en remplirai mes cales et j’irai les vendre jusqu’en Irlande!